Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

La Vie des Festivals

27 juillet 2009

J'vous ai pas dit? On pose du son, aussi...

lequpie

La fine équipe.

De gauche à droite: Moi même, Vince (Don Saïden), Sebounet (Chiquette), Spike, Garth (Benoit Flambard hinhin), Kévin (Da Kev) et José.


"-L'année dernière, l'after qu'on a organisé au Festcoubille, c'était trop bon. On remet ça?

-'Tain, ce serait bien d'arriver jeudi, on se fait une petite soirée tranquille entre nous et on envoie le son vendredi et samedi!

-Ah Ouéééé!!! Trop d'la balle!"


Ça, c'était il y a deux mois.

Mais forcément, c'était compter sans notre sens de l'organisation quasi-inné, ainsi que sur les petits détails auxquels on ne pense jamais.


"-Alors, on arrive samedi, mais tôt. Le matin quoi, histoire d'avoir le temps de prendre possession des lieux, et de pas avoir à courir dans tous les sens..

-Ah ouééé, t'as raison, trop d'la balle!!"


Ça, c'était 2 jours avant.

Mais forcément, c'était compter sans notre sens de l'organisation quasi-inné, ainsi que sur les petits détails auxquels on ne pense jamais.


Après quelques tergiversations et chassés-croisés, Une première partie de la troupe arrive sur place le samedi en milieu d'après-midi. Pour ma part, je prends parti d'attendre un peu et d'arriver sur les coups de 19h. Ben oué, c'est mois qui ai tout l'alcool, et ce serait con de le laisser en plein soleil, hein.


Ouf, le son est monté, et en plus, ils ont assurés en créant un petit coin chill-out vraiment sympa. En plus, comme la configuration habituelle de notre bar n'était pas dispo (nous n'avions qu'un petit camion et trois voitures dont une 106 et une AX. Je vous laisse imaginer le nombre de cures-dents que l'on peut entasser là dedans), il ont tout de même assuré le steak malgré mon absence. (J'avoue, oui, je suis un sale individualiste qui a toujours peur que les autres fassent pas bien.)


J'ai tout de même participé aux finitions, comme découper 1500 flyers ou installer la lumière sur le bar. Le temps de tout ranger afin d'optimiser la gestion des boissons, et hop, une question se pose:

« Mais qui c'est qui va aller au concert pour distribuer les flyers? » Parce que bon, cette année, y' a un jolie affiche, mais c'est tout de même 15€. Je me décide pour accompagner Vince. Oué, j'aime bien flyer pour l'after dans les concerts. Ça te donne un prétexte en béton pour aborder et échanger quelques mots avec les jolies filles (les moches aussi, mais c'est uniquement pour qu'elles viennent remplir la caisse du bar)

Nous voilà donc partis, Vince et moi.

Sur place, devant l'entrée,premier massive, premier fly, et hop, la roue est lancée. Mais déception tout de même: Nous voulions voir Rod Taylor et Positive Roots Band. Des vétérans du reggae, des vrais. Ben ces cons d'organisateurs les avaient fait passer à 19h. En première partie de la première partie quoi. Bande de connards incapables de rendre les honneurs à une star du reggae.


'Fin, une petite heure plus tard, le public était au courant qu'un sound system s'est posé sur le VRAI site du festival (Petite digression: En fait, au départ , le festival en question se faisait sur le site de la décharge qui a été réhabilitée. Ici, dans le sud, on appelle ça les « escoubilles ». D'où le nom du festival, »Le Festcoubille ». Qui a perdu tout son sens depuis qu'ils le font en centre ville.


Tout en continuant notre distribution de manière moins intensive (« Oui, on sait, on l'a déjà »), on profite un peu des gens présents sur le concert. Parce que bon, sans Rod Taylor, la programmation perd un peu de sa saveur.

Parce que bon, La Ruda Salska, ils sont bien gentils, mais c'est comme les Goulamaska, ceux d'ici qui ne les ont pas encore vus, ils devaient soit être cryogénéïsés, soit attachés au fond d'une cave suite à un jeu sexuel qui a mal tourné.

Il n'y avait guère que le New York Ska Jazz Ensemble qui apportait une touche de nouveauté.


'Fin bref, la soirée se passe, on retouve Léa et Amélie (aaah, Amélie...), le show se finit, et on se poste tous les 4 à la sortie pour finir de flyer.


Il est presque 2h du mat'. J'imagine que beaucoup de gens ont envahit le dance floor devant notre son. On monte la butte qui nous en sépare, et là...

PUTAIN!!! Y'a deux pékins devant les platines... Super!

Je me dis, ça y est, jamais on remboursera nos frais, la soirée va être un vrai flop, bouhouhou, je suis malheureux....


Sauf que.

massivesC'était sans compter sur les massives, qui, soit dit en passant, sont de sacrés cons de nous faire des coups comme ça.

En une heure de temps, notre petit coin est devenu trop petit, justement. On prévoit 100/150 personnes, et voilà qu'il en arrive 300. Au bas mot.


Le bar ne désempli plus. Moi, j'aime bien être au bar, c'est ma place. Là, tu discutes avec tout le monde, tu dragouilles éhontément, on t'offre toujours des coups à boire (alors que pas con, t'avais tout de même prévu ta boisson perso, histoire de pas boire le bénéfice) ou des pétards (ça, ça tombe bine quand t'as pas prévu ta fumette perso) et y'a toujours de l'animation.

massives_platinesCitons en vrac: « Le relou », alors lui, il passe sa soirée à te casser les couilles pour avoir une bière gratuite. Tu finis par la lui donner. En lui enfonçant bien dans l'oeil. « La jolie fille relou », rôle tenu à la perfection par Elsa ce soir là. Elle a plus de chance que son homologuye masculin parcequ'elle est jolie et qu'âbimer de si beaux yeux bleus, ce serait un crime). Le mec qui veut te payer avec un billet de 50€ alors que ton fond de caisse est ultra limité , le mec qui claque tout son rmi  (alors lui, tu lui en offres une ou deux, tout de même), il a celui qui fait tomber le bar, celle qui t'échange un pack contre une faveur, celui qui veut à tout prix un Ricard (alors que tu sers du punch et de la bière)... La faune des bars est éclectique et rigolote. Heureusement, d'ailleurs, parce que des fois, tu la tabasserais bien.


petit_matinLà où ça devient hallucinant, c'est quand tu te rends compte qu'il est 6h du mat' et qu'il y a encore une centaine de personnes devant le son. On en était pas à notre coup d'essai, mais c'est vraiment la première fois qu'autant de monde reste si longtemps. Même des mecs du festival officiel. D'ailleurs, ils nous ont appris qu'en fait, notre sound system était plus ou moins prévu et que l'équipe municipale avait arrangé le coin pour qu'on puisse s'installer. ('fin, de manière officieuse, hein)


Le petit matin se calme un peu. Les derniers pochtrons achèvent le bar en s'écroulant dessus, on commence à replier le bordel, mais le son tourne encore et quelques warriors continues de s'agiter la tête dans les baffles.

C'est là qu'entre en scène Guitare, le GROS CONNARD RELOU de service. J'avais déjà failli lui foutre sur la gueule aux «Petits Mondes » (Le festival que nous organisons mes potes et moi. Un de ces 4, je vous en parlerai) mais alors là, après l'avoir tancé vertement j'ai été obligé de lui foutre un gros butal lorsqu'il a voulut attraper mon petit chien.

CrevetteAh oué, au fait, c'était la première free-party de Crevette! Ben elle a passé sa nuit à courir après des bâtons lancés par les gens. Heureux, le chien. Et moi, j'étais heureux de la voir s'amuser. Mon petit chien et moi, c'est fusionnel.


En même temps que l'autre abruti, est apparu Gé, le pierceur avec qui je bossais chez « J'aurai ta peau ». Aujourd'hui, il a repris la boutique et l'a renommée « Under my Skin ». Il m'avait proposé un apprentissage de tatoueur l'hiver dernier. Je l'ai planté. Et comme je me sentais un peu merdeux, je ne l'ai jamais rappelé. Ben là, les retrouvailles ont été super cool, et il m'a re-proposé de revenir bosser chez lui. Cette fois-ci, je vais essayer de ne pas laisser passer cette chance, parce que dans ce milieu là, tout le monde court après un apprentissage et une place dans un salon, l'inverse, c'est aussi rare qu'une enveloppe de beuh devant l'entrée d'un bar (oué, je suis un mec chanceux).


De bonnes nouvelles en tergiversations inutiles, le moment de nettoyer un peu le site arrive. Sous le soleil qui tape, armés de sac poubelle, je fais le tour, ramasse tout ce qui traîne.

Le son s'arrête, on commence à débrancher...

Ça y est, c'est fini. Je vais faire les comptes. Trop d'la balle, on rentre dans nos frais.


Le chemin du retour fut rude, la fatigue étant prédominante. Mais c'est heureux que je me suis larvé comme une merde dans un grand fauteuil sous mon hibiscus en fumant un dernier gros pétard....

Pour être au courant des sons qu'on pose: Boom Faya Sound System. Vas-y, clique moi tout.


Publicité
Publicité
9 juillet 2009

J'ai retrouvé mes 17 ans...

Bon, ça fait un bail que j'ai pas écrit ici, il manque le petit article sur le PAB, il viendra plus tard.
Comme je suis un gars gentil, ce sera un billet super long, avec plein de photos, de vidéos et de liens à cliquer. Le mode d'emploi, c'est de cliquer sur les photo pour les avoir en grande taille. Les vidéos sont en lien en fin d'article afin d'éviter d'alourdir cette page déjà surchargée.
Alors, installez vous avec un p'tit pèt', un rhum ou une bière, c'est parti.



Tout a commencé mardi 31 Juin. Riton, mon oncle queutard fêtard m'appelle:
"-Bon, j'ai des invit' pour les Eurock', c'est dans 3 jours."
Ah oué, super cool. Sauf que j'habite à 767 km de Belfort, hein. (merci mappy)
Bon, depuis le temps que je dis qu'il faut ab-so-lu-ment que je me tape les Eurockéennes, c'est tout de même une aubaine.
Me voilà donc à la recherche DU bon plan pour voyager pas cher. Et là....
Ben j'ai tout fait, tout regardé. En est sorti deux solutions:

Le site Troc des Trains: Alors, ça c'est top. Comme les billets de trains promotionnels ne sont ni repris ni échangés, les gens les revendent une misère. Mais le hic, c'est qu'il faut tout de même prévoir quelques jours de battement pour profiter du truc. Et comme moi j'avais des dates super fixes (vous comprendrez pourquoi un peu plus loin, je ne vais pas spoiler mon propre article, tout de même), j'ai pas pu en profiter (mais genre, j'avais trouvé l'aller retour Perpignan/Mulhouse à 34€, pour vous donner une idée).

Je me suis donc rabattu sur une autre solution: Le covoiturage.

Là, sont sorti deux sites: Covoiturage.fr et 123 en voiture. Je regarde d'abord si quelqu'un va dans ma direction, appelle les gens pour finalement comprendre qu'en fait, je m'y prends un peu tard. Je tente le tout pour le tout: Je passe une annonce en proposant ma titine pour monter là haut.
Il n'a pas fallu une heure pour avoir une réponse: Une certaine Caroline de Montpellier. Moi, je respire, les frais seront divisés par deux, ce qui représente une économie de plus de 30% par rapport au train.(Oué, j'ai fait économie à la fac, et alors?).
En plus, avec du bol, elle sera jolie et consentente.


Le jeudi 2.


Je prépare titine, charge mes bagages et me casse, laissant mon chien derrière moi attaché à un arbre sur une aire d'autoroute dans les bras aimants de ma môman.
J'attrape Caroline à Montpel'(esprits mal tournés, passez votre chemin) et zou! En route vers le pays de la saucisse et de la cancoillote.
Le voyage a été très agréable, et plus d'être jolie, Caro s'est avéré être complètement barge un brin azimutée et ma foi, fort intéressante dans les propos qu'elle tient avec une cohérence quasi Catonnesque ( oué, j'aime les barbarismes antiques).
Ah, oui, rigolote aussi.
Bref, le trajet se passe bien, jusqu'à mon allusion à cet agence de voyage qui propose de découvrir les monuments autoroutiers en faisant le tour des voies rapides en bus. Vacances grand standing, quoi.
C'est là que ça a dégénéré. Un défi est lancé. Le retour sera ridicule ou ne sera pas. A charge pour nous de trouver les accessoires lors des trois jours du festival...(La suite de cette aventure passionnante un peu plus loin, je respecte l'ordre chronologique des choses, sinon, après, je m'embrouille.)
Mam'zelle devait retrouver ses potes à la gare. Une fois à bon port, je m'enquiers à mon tour du lieu adéquat aux retrouvailles avec Riton. "En face de la gare", qu'il me dit.
Et là, second dérapage qui devra durer approximativement 136 heures...

"De bar en bar et de bar en bistrot; d'bistrot en café, d'café en caniveau..." (Big Mama)

Non, en fait je ne suis pas passé par la case caniveau, à preque 30 ans, on sait où se situe le point de non-retour, hein, Panzer ;) (vous saurez tout de cette anecdote croustillante et savoureuse vers la fin de cet article. Si ça, c'est pas du trailer...)

Chemin classique:

Resto

--> bar sympa, le Rodger's, sérieux, si vous êtes dans l'coin, allez faire vos soirées là bas, ça vaut le coup! Voici leur hymne, à brailler sans modération:

« On était saoûls hier soir,

On sera saoûls ce soir,

Et si tout va bien,

On sera saoûls demain!!!!!! «

C'est là que je déniche le premier accessoire du DEFI: un polo Kronembourg.

--> boite pour pouvoir continuer à boire.
Sauf que. Oué, sauf que. Ce vieux Riton, avec ses ch'veux blancs et sa bedaine de quinqua, ben il connait TOUS les patrons. Voilà donc le nombre de tournées que ceux-ci ont balancé en l'honneur du "neveu du sud, luthier-designer de génie". Sic Riton.
'Fin, voilà quoi, l'Heineken sifflée à “La Marina” en face de la gare de Belfort fut le premier verre d'une longue série...


Les Eurockéennes, jour 1.


Debout à 10h, 10h30 arrivée au bar de Riton (le Crossroad, dans les 4As), 10h31 grand café, 10h35 premier Ricard d'une longue série de bouteilles.

Après la bouteille de rosé du repas de midi, je prends mon courage à deux mains et me casse la gueule et me dirige vers le lieu de rendez-vous des navettes: la gare.

Première surprise: Devant la gare, je cherche un quelconque attroupement semblant attendre un bus. Rien. Je me dis que c'est parce que la derrière navette vient de décoller. Jusqu'au moment où l'évidence prit forme: La navette, c'est un train. Si ça c'est pas la grande classe...

Aujourd'hui, je suis tout seul. C'est pas plus mal, je serais libre de mes mouvements pour explorer le site que je ne connais pas encore.

Deux petits mots à son sujet:

-C'est une presqu'île.

-Il est immense (allez, à vue de pif, 800 mètres sur 350.

 

 

Grâce à mon cousin, qui n'a pas pu venir mais qui m'a refilé sa carte d'identité, je me fais 30€ en revendant une place. Mais je garde les deux pass pour le village.(sorte de pré-backstages avec plus de choix en boissons et la possibilité de se baigner).

 

Entrée du site. A première vue, un festival normal, avec ses tentes et ses punks à chiens (sans leurs chiens. Pourquoi vous croyez que j'ai abattu Crevette sans sommation laissé mon petit chien chez moi, hmm?)

Contournement des premières tentes, scène du chapiteau: Ah oué, quand même. Sans montrer que je suis impressionné (peuh, j'suis un habitué des festivals, moi), je continue, monte la butte.

Et là.

La grande scène. Je me signe et pleure comme Indiana Jones devant le Graal n'en revient pas. Une photo sera plus parlante que des mots:

Petit tour à la Loggia, détour part la Plage où la scène est, certes plus petite, mais très belle, en arc de cercle.

Coté jardin de la grande scène( oué, que voulez-

vous, j'ai aussi bossé dans le spectale), se trouve la passerelle pour rejoindre le village. Fier comme Artaban, j'arbore mon pass et me précipite au bar pour continuer de me saoûler d'étancher ma soif,

Je fais le tour de cet espace privilégié et m'aperçois que, ô bonheur, les berges du lac ne sont pas fermées, on peut se baigner. Me v'là donc en calbut', barbotant en plein festival. La grande classe (bis).

Ce sont les Wampas qui ouvrent le

Wampas_cour

bal. Il reviennent juste d'un concert qu'ils ont donné à la prison de Belfort. 'Sont cools ces gens.

La Fender Telecaster rose « Hello Kitty » de Didier m'a fait marrer. Ben sinon, hein, toujours pareil: déjanté, le père Didier, à sauter au milieu de la foule ou faisant monter une nana sur scène pour lui faire tenir un micro inutile...

Le changement de plateau arrive, j'entends du bruit venant de la scène de la Loggia. Hopopop, je m'y pointe.

Surprise, c'est sympa, c'est frais (en vérité, je me souviens plus trop, mais je sais que c'était bien.):

C'était Dananananaykroyd (et ils réussissent avec un nom comme ça??!!).

Mais bon, mon verre est vide, je retourne au village. Le gars d'la sécu et la petite damoiselle qui l'accompagne me font signe que c'est pas la peine de sortir mon badge. Avantage d'avoir des tattoos et des piercing partout, et surtout d'être coiffé avec des tresses (quoi pas viril? Va dire ça à Obélix).Début d'une connivence qui me permettra de refiler mon pass. 'Tain, les pauvres, ils étaient juste à coté de la grande scène, mais y'avait une palissade qui les empêchait d'en profiter. Frustration totale. J'ai été pris de pitié et leur ai offert un verre. (pis mon numéro à la nénette. Elle m'a jamais appelé la salope coquine.)

J'en suis encore au stade « découverte ». Je tourne autour du site, m'arrête voir le selecta Dj Asher Selector au Sound System de l'entrée, puis tombe sur Noisettes à la Loggia. Du bon rock sympathique et une chanteuse... RAAAAAAAAAAAAAA, quand elle se cambre sur la grosse caisse de la batterie... 'fin, z'avez compris, quoi...


Re petit tour au village, avant le rush de Cypress Hill qui vient en remplacement de NTM car Joey Starr est en prison.

Ben c'est pas ma tasse de thé, hein, Cypress Hill.

Un brin crevé, je chope deux chaises confortables et m'installe sur un petit ponton pour piquer un roupillon. Je sens des gens arriver et s'installer les pieds d'ans l'eau, je ne fais pas plus attention que ça.

Petit à petit, le froid et l'humidité du lac me réveillent. J'ouvre un oeil pour constater qu'en fait, c'est un couple qui s'est installé devant moi. Et que la madame, elle est très très gentille avec le monsieur.

Je m'amuse de la situation pendant deux minutes, avant de lâcher:

« -Si il gémit pas, c'est parcequ'il sent tes dents. »

Je ne leur ai pas laissé le temps de se remettre de leur surprise et je suis parti, mort de rire.(on a l'humour qu'on peut, quand ça fait presque 24h qu'on écluse).

Le reste de la soirée fut à l'image du début: Boisson, concerts. Rien de particulier ne m'a marqué, j'ai quand même jeté un oeil à The Prodigy, manière de.

J'ai quand même réussi à chourer une bannière « Converse » de 5 mètres sur 1 en repartant à la fin, à 3h30.


Les Eurockéennes en chiffres.

 


 

-95000 Personnes.

 

-5 scènes.

 

-73 groupes.

 

-1434 km

 

-15 litres de bière.

 

-9 bouteilles de champagne.

 

-1 bouteille de Jack'

 

-38 € trouvés.

 

-20 km à pied (au moins)

 

-60 marches pour la passerelle.

 

-4 bouteilles de Ricard.


Les Eurockéennes, jour 2.


Debout à 10h, 10h30 arrivée au bar de Riton (le Crossroad, dans les 4As), 10h31 grand café, 10h35 premier Ricard de la journée, continuité d'une longue série de bouteilles.

Une nouvelle bouteille de rosé fait son apparition pour midi.


Aujourd'hui, je ne serai pas seul: Riton vient avec Eric, et on va se débrouiller pour faire rentrer Dédé.

Dédé, c'est un pote de mon oncle. Coup de bol, on a le même âge, ça a collé tout de suite entre nous.

Il m'accompagne pour récupérer des places. On en déniche, les 20€ trouvés la veille servent à payer le billet de Dédé.

Je rentre, il repart et reviendra plus tard, avec Riton et Eric.

Dans la file, une hallu: 'tain, je la connais!

'fectivement, c'est la jolie Lucie du Capharnarhum!

Le Capharnarhum, c'est le bar le plus sympa de Béziers et alentours. Péniche-bar à rhum, concerts tous les vendredis soirs en hiver. Lucie, Faustine et leur maman tinnent un endroit vraiment sensass. Allez y faire un tour ;)Groundation


Je dis bonjour à mon pote le vigile et sa copine, vais me chercher un verre et m'installe devant la grande scène, en attendant Groundation.

Le concert fut sympa, du reggae, quoi. Et comme j'aime le reggae...

C'est incroyable ce que ces verres d'un demi litre se vident vite. Hop, je retourne le remplir et retrouve Riton, Dédé et Eric devant la passerelle pour le village. Eric a un pass qu'on a scanné, et moi j'ai refilé le mien à Dédé, Riton a celui de mon cousin(moi, ça fait un bail que je n'en ai plus besoin). Pas de bol; le vigile s'aperçoit du scan mais sympa, a laissé passer Eric.

Et là, feu. Déjà, on dit bonjour à tous les gens qu'on croise. Riton connait tout le monde. On fait péter une roteuse. Première fois que je me saoûle au champagne en festival...

Trop occupés à commander la soeurette de la première bouteille, on loupe Olivia Ruiz.

Par contre, on arrive à la plage pour voir Nneka. Très bonne surprise, le l'afro soul matinée de rock'70... A télécharger!

Le reste de la soirée fut, somme toute, relativement conforme à toute soirée en festival, si ce n'est la « dégustation » gratos de Jack Daniel's au village. Avec Dédé, on attendait Birdy Nam Nam.

1h30, l'heure approche. Nous voilà avec Riton, Dédé et Eric. Le pauvre Eric. C'est le genre de me que tu croises en festival et que tu te dis: « Tiens, lui, c'est son tout premier festival ».Et tu as raison.

Il a tout de même supporté la pression du public durant ¼ d'heure, mais a abdiqué.

En même temps, je le comprends, Dédé et moi faisions de même ½ heure plus tard.

Leur jeu de lumière était super, à base de leds enchaînant les motifs.Après, le show, c'est comme tout, hein, bien rôdé, ils se ressemblent tous.


Il est 3h, le site ferme ses portes. Le temps de rentrer, et gros dodo.


Objets trouvés.

 


 

-2 paires de lunettes de soleil.

 

-38€

 

-Un kazou.

 

-3 badges.

 

-Un sombrero.

 

-Une casquette La poste.

 

-Un objet inidentifiable, mais fort joli.

 

-Une dizaine de gobelets.

 

-Une banderole converse.

 

-Un bob




 

Les Eurockéennes, jour 3


Debout à 10h, 10h30 arrivée au bar de Riton (le Crossroad, dans les 4As), 10h31 grand café, 10h35 premier Ricard de la journée, continuité soutenue d'une longue série de bouteille.

Incroyable, une bouteille de rosé fait son apparition pour midi.


Cette fois-ci, c'est nous qui vendons des places. Nous en avions deux en trop.

Je beugle à qui mieux mieux que ma place est plus fraîche que celle de mon voisin, rien n'y fait. On comptait en tirer 40€ pour s'offrir une bouteille de champ' au village.Nous étions pressés de les vendre car nous ne volions pas louper Rodriguo y Gabriela.

Un revendeur s'approche de moi:

« -Je les achète 10€ les deux

-(moi) Je préfère découper des cartons dedans et fumer mes pèt' avec que de te les vendre 10€... . »

Vexé, il se casse.

En arrive un autre:

« J'te prends les deux à 5 ».

je me marre, lui explique calmement que ces places, je préfère les filer au premier pékin venu que de lui vendre 5€. Sur ce je joins le geste à la parole:

« DEUX PLACES GRATUITES!!!!!!!! »

Un mec s'ammène:

« -C'est des vraies places?

-Ben oui, c'te quetion!

-Attends, je vais te donner quelquechose en échange, quand même! »

Je le vois fouiller dans sa poche, ressortir quelques billets et me tendre un billet de 50€.

Gueule déconfite du mec qui voulait me les acheter 5€, jubilation et regard de vainqueur pour ma part.

Rodrigo_y_Gabriela

Les préparatifs de la grande scène se finissent, Rodriguo y Gabriela arrivent.

Chacun sa guitare nylon (un mix de folk et de classique: corps jumbo pan coupé, 14 cases hors caisse, touche plates et tête de classique.).

Bon, ben là, quoi, rien à dire.

Les deux ont transporté le public, et si ils sont tous deux de vrais virtuoses, elle et tout de même fichtrement plus jolie que lui. Te Quiero Gabriela!!!



Nous avions rencontré la veille l'impressario de Staff Benda Bilili, un groupe de Kinshassa, au Congo.

Des fous.

Des maîtres.Staff_bilibidi_band

Malgré leur handicap, ils dégagent une énergie et une convivialité énorme.

Armés d'instruments fabriqués par leurs soins( genre une guitare assemblée d'un manche de telecaster avec un corps semi-caisse sorti d'on ne sait où; une batterie faites de fûts de bière ou encore cet instrument étrange constitué d'une boite de conserve (!), d'un tuyau et d'une corde avec lequel le mec se lançait dans des solos à la Angus Young.

Jetez vous sur les vidéos, ça vaut le coup! Ça a été LA bonne surprise du week-end.

J'ai jeté un oeil rapide à Gojira, mais je les avais vus il y a trois mois au Garorock.Je ne me suis donc pas attardé, surtout que c'est pas ma tasse de thé. Du coup, j'm'enfile une bière.

A la plage, il y avait Slimy. Il paraît qu'il est connu et qu'il plaît.

Je ne vois vraiment pas pourquoi.

Le temps de se sustenter (marre du chili. Mais le sandwish à la cancoillote, je déconseille à tous les moustachus) et de s'envoyer un peu de Jack', et Slipknot est arrivé sur scène.

Bon, là, j'avoue, y'a du spectacle, c'est beau, c'est bien monté.

Pour peu, on dirait la starac', tiens.

Non mais c'est quoi ces groupes de « hard rock » qui millimètrent leurs show comme ça? Sérieux?


Le dimanche, le site fermait à une heure, hein, 'faudrait pas que la chaîne de Peugeot prenne du retard.

Retour au bercail, une bonne nuit de sommeil m'attends.



Le lundi 6.


Debout à 10h, 10h30 arrivée au bar de Riton (le Crossroad, dans les 4As), 10h31 grand café, 10h35 premier Ricard de la journée, suite et fin d'une longue série de bouteilles.

Une dernière bouteille de rosé fait son apparition pour midi, et pour l'occasion, elle s'offre le luxe d'être deux.


Le temps du retour est là, bien obligé. Après les traditionnels adieux, je récupère Caro à la gare...

Nous voilà fin prêts pour relever notre défi, échantillons choisis:

caromoiporte

moipouletCaro_soleil_auto

Voilà, vous voyez, on ne s'est pas ennuyés... Le reste sur mon Facebook (ben oué, pour retrouver les potes de festivals, c'est pratique), si t'es pas trop con, tu trouveras.



De retour chez moi, je fais tourner une machine pour avoir mon short préféré pour le lendemain, et me couche, je dois être en forme pour


METALLICA AUX ARENES DE NÎMES!!!!!!!!!!


billet_metallica

Voilà pourquoi j'étais obligé de rentrer le 6. Ben oué, quoi, Metallica à 100 bornes de chez moi, je pouvais pas louper ça, hein.

Tout a commencé en Octobre dernier, une semaine après la mise en vente des places.

J'apprends qu'ils passent à Nîmes et qu'il ne m'ont même pas prévenu. Les salauds;

Vite, je me jette sur toutes les billetteries, mais vous vous doutez, plus une seule place dispo...

Vite, Ebay, Vivastreet... La moins chère des places s'échanges aux alentours de 130€...

Tant pis, je me fais une raison, si en Avril, j'ai pas d'autre solution, je débourserai les sous.

Mais.

Ben oué, hein, je suis un garçon plein de ressources.

Mais, donc, Panzer m'a bien dit que son cousin bossait avec Lardon, le régisseur français de Metallica (non, il n'est pas grillé)?

Hopopop, Panzer, viens voir par là, ton cousin, il pourrait pas nous voir des places au tarif normal?

Et c'est donc comme ça, qu'un soir chez Panzer, son frangin, Nico, m'a fait la surprise:

Non, toutes les places sont vendues.... Mais il reste trois invitations...

LA GRANDE CLASSE!!!!! Invité au concert de Metallica!!!

Autant dire que j'attendais le 7 juillet avec une impatience non feinte. J'ai même perdu des amis, les narguant constamment.


Bref, on s'arrange avec Dedou pour l'hébergement sur place et un pote taxi pour le trajet, parce que ce soir, personne ne se retient (Hein, Panzer ;) )


On pique un plongeon dans la piscine avant de décoller.

Stéphane arrive, nous embarque dans son taxi, direction les arènes.

07072009_004_

Je n'avais jamais vu les arènes de Nîmes. Le lieu est enchanteur. On sent la puissance historique qui s'en dégage.

En allant retirer nos invitations dans une rue adjacente, du son arrive jusqu'à nous:

« Where did you sleep last night », repris par MOPA.

On récupère nos places, mon coeur se serre: déception.

En gros dessus est écrit « Visibilité réduite ».

Bon, tant pis, je m'en contenterai...


On pénètre les arènes. Dirigés de plus en plus loin dans la zone à « visibilité réduite », je me dis que merde, on va se retrouver à voir un seul pilier de la structure de la scène.

Ah, une porte où il y a encore de la place. On s'y engouffre.

Et là...

Ben si je suis dans la zone de visibilité réduite, celui qui a une place à visibilité normale, il est où? Sur la scène?07072009_009_

On était derrière la scène, à une petite dizaine de mètres, en surplolmb de 4 mètres. Contre la barrière. Sans personne devant. Vue imprenable. En plein centre. Juste au dessus de l'entrée des groupes.

LA GRANDE CLASSE, QUOI!!!!!!


On a loupé la première première partie MOPA. Bah c'est pas grave, l'autre groupe (Lamb je sais pu quoi) a été annulé et remplacé par...

MASS HYSTERIA!!!

A force de grande classe comme ça, il va falloir songer à bâtir un lycée, hein.


Ils ont mis le feu. T'façon, on sait à quoi s'attendre avec eux. Du bon métal français, une interaction avec le public...

Ils ont fait se former un immense cercle vide au milieu de la fosse. Le truc de 20 mètres de diamètre(j'aurais pas aimé être sur les cotés). Au signal, tout le monde a convergé vers le centre. En courant et en beuglant. Le choc fut si violent qu'une vague centrale s'est formée. Un peu comme dans une bagarre d'Astérix, quoi.

Moi je saute partout, je hurle. Ils font le tour de la scène constamment, ce qui fait qu'on ne perd absolument rien à être placés derrière.

Entracte. Il fait soif.

Panzer était allé cherché des bières.

Alors, laissez moi vous dire que l'organisation des arènes, c'est zéro.

Il n'y a qu'un bar, pris d'assaut.

Sinon, il y a des vendeurs un peu partout, pris d'assaut aussi. Mais ces cons, ils vendent des canettes. Et comme pour des raisons de sécurité ils ne faut pas qu'il y ait de canettes qui circulent, ils sont obligés de vider chaque canette dans des gobelets.

L'horreur totale. Non mais sérieux, ils croyaient quoi? Que les gens qui viennent voir Metallica sont des amateurs de verveine?

Du coup, on les prenait par 12. Pour éviter d'avoir à revenir tout le temps.( Nos voisins directs hallucinaient).


Bref. Me voilà,accoudé à ma barrière, à attendre.

Les trois premières notes du «The extasy of gold » résonnent, suivies aussitôt par les 20000 voix des arènes. Mes yeux sont embués, je chiale presque.

Le show commence. Je suis dingue. Je hurle, je saute, je hurle. Le spectacle est total.

Lors d'une chanson du dernier album (Death Magnetic. Je suis un peu plus fan des anciens), je vais pisser.

Ces cons en profitent pour entamer « Sad but True ». Abrutis.

Je cours, chope la première porte et me rue à coté d'un ado qui, pendant 6 minutes, a dû me prendre pour un fou. M'en tape, j'ai pas loupé une de mes chansons préférées.

Lors de l'intro de Nothing Else Matter, ce connard de Kirk Hammet m'a fait chialer. Carrément. Oué,à grands sanglots. Comme une groupie de Patrick Bruel.


Et en plus, ils se la sont donné grave. Ben forcément, ce soir là, ils ENREGISTRAIENT POUR LE DVD LIVE DU CONCERT!!!!

C'est fini la grande classe là, on passe à la faculté.

Parce que voilà, j'étais en plein centre, en pleine ligne de mire.

Il est IMPOSSIBLE que l'on ne me voit pas... Je me masturberais, tiens, si j'étais pas écroulé dans un fauteuil dans ma cour en écrivant ces lignes...

07072009_018_


La fin du concert approche, cela fait déjà trois chansons dans le rappel.

Ils saluent leur public.

Là; le vigile m'interpelle de loin et pointe son doigt en direction de Panzer. Le mec, écroulé. 'l'a pas supporté la bière sans manger, le p'tiot.


Lorsqu'il se met à vomir, j'essaye de rassurer le vigile qui se demande quoi faire.

D'un coup, le malabar me fait signe:

« -hé, ton pote s'en va! »

Ce con de Panzer se casse, comme ça. Je le rattrappe, le soutiens.

On arrive en haut des marches, je l'assieds.

Et là, c'est la cata, c'est la cata, c'est le drame.

Le pauvre s'en foutait partout. Je file aux chiottes chercher du pq pour l'essuyer.

Pendant ce temps, les gens inquiétés (dont Lardon, celui par qui on a eu les places, qui heureusement ne nous a pas reconnu) appelaient la croix rouge.

Allez savoir comment, Panzer a réussi à ouvrir un oeil au moment où le brancard arrivait. Un élan de dignité le poussa à refuser qu'on le transporte, tandis que j'expliquais aux mecs de la croix rouge que c'était seulement un trop-plein de bière.


Il a fallut le soutenir jusqu'au taxi. Bon, sur le trajet de 300 mètres, nous avons fait une dizaine de haltes, mais nous y sommes arrivés...


Une fois Panzer couché, nous décidons, son frère et moi, de faire un plouf. Je le pousse donc dans la piscine. Normal. Ben ce con, il avait son portable. Tout neuf. Qu'il avait attendu 3 mois parcequ'il avait perdu l'autre, tout neuf aussi, au Garorock.

Il est comme ça Nico: Un concert/Un portable....




Voilà. A présent, je suis dans un fauteuil de ma cour, fumant un pèt, un verre de rhum/vanille/coco/banane à dispo, la pression de la semaine se dissipe lentement...

Les souvenirs reviennent, les images se forment.Je revis cette semaine où j'ai retrouvé mes 17 ans, et me dis que décidément, si le paradis existe, il ressemble à ces 6 jours de bonheur.

Vidéos Eurockéennes:

Youtube

Dailymotion

Vidéos Metallica:

Youtube

Dailymotion




15 avril 2009

Tiercé gagnant.

C'est marrant tout de même.Pendant des années,il ne se passe rien,et d'un coup,pouf,surgissent pas moins de deux salles de concerts,distantes de 2km l'une de l'autre.

Nous avons en premier, Sortie Ouest.Ils ont pas été chercher bien loin,elle se situe à coté de la sortie ouest de l'autoroute A9.
L'originalité de cette salle,c'est qu'elle est composée de trois chapiteaux fixes.Un petit,un moyen et un grand.
016082_sortie_ouestOn pénètre le lieu par le petit,le moyen c'est le bar/resto et le grand c'est la salle en elle-même.
Ambiance cosy,parquet,vieille pubs...Bière pas cher(atout non négligeable) et très bon choix de vins au ballon(région oblige).
Lorsque j'ai été voir Moriarty,je découvrais cette salle.Et bien,pour moi,les deux seront toujours associés tellement leurs univers s'imbriquaient bien.
Le kitch de Moriarty allié au cosy des lieux créait une ambiance feutrée,intimiste au plus haut point.
moriarty
Sans compter la voix de Rosemary,envoûtante.Elle profèrerait des insanités que tout le monde en serait baba.Ce qui est rigolo,c'est que tous les membres du groupe sont très timides.Ça se sent,ils ont eu besoin d'au moins 3/4 d'heure pour se sentir à l'aise avec le public qui pourtant leur était acquis.
Très bon souvenir que ce petit concert,j'ai passé la soirée seul,mais ai retrouvé Faustine,du Capharnarhum à la fin.J'en ai donc profité pour aller boire un petit rhum et taper la causette avec Lucie,sa soeur et co-gérante de ce bar sympa et hors-normes(je vous en causerai plus en détail un de ces 4)

zinga_13Deuxième salle-champignon:Zinga-Zanga.
Salle ressemblant à toutes ces salles de périphérie,elle ne dégage aucun charme,mis à part l'écran lumineux du dehors.
La salle en elle même est constituée d'une fosse et d'une mezzanine,toutes deux plus larges que grandes(?).Le son est froid,le béton répercute et même si l'écho est maîtrisé,l'ambiance n'arrive pas à prendre forme.
J'y ai vu successivement Les Ogres de Barback et La Rue Kétanou.
Les Ogres ont été vraiment formidables.Je les avais loupés il y a deux ans à cause d'une salope nana,avec en surprise Les Hurlements d'Léo(Donc,Un air Deux Familles).
Bon,il faut dire que leur spectacle a 3 ans,et qu'il est bien rôdé.
Ben justement,tout est parfait:Décor,jeu de lumière,mise en scène...En les voyants,on lesogresdebarback03comprend vite que les 15 ans de musique qu'ils ont derrière eux en font des artistes à part entière.
Tous poly-instrumentistes,chanteurs,acteurs....
Spectacle enchanteur,oui.
Petit bonus qui ne gâche rien:A l'entrée du concert,distribution du double dvd du spectacle.Gratos,comme ça,par plaisir de faire plaisir.Alors bon,si vous avez l'occase,je pense que ça doit bien se trouver facilement en peer-to-peer.N'hésitez pas,il vaut vraiment le coup.

La semaine suivante,ce fut au tour de La Rue Kétanou.Je m'attendais à mieux.Il faut dire que déjà,la salle n'est pas engageante pour la fiesta,et que y'avait un connard qui a bien faillit se manger un coud d'boule.Il me repprochait de le pousser.Si tu veux pas de contact 3441098092c733eb43eavec les gens,tu viens pas au premier rang.Surtout que derrière moi,y'avait deux gros keupons pogotant à qui mieux-mieux.Au final,il a voulut changer de place avec moi,et à se moment là,l'un des deux punk lui fait manger son coude.J'ai pu remettre mes lunettes.

De toute manière,je ne suis pas fan des concerts en salle.Déjà,on peut pas fumer,pis je sais pas,mais j'ai l'impression que l'ambiance ne montera jamais aussi haut que dans un concert en plein air.
Notez que ça ne m'empêchera pas d'aller voir Metallica aux arènes de Nîmes le 7 juillet.(J'entends déjà des connards me dire que les arènes,c'est en plein air.Je vous emmerde.)

13 avril 2009

Ce week-end,je me repose.

pochtron1_vignette

Il y a quelques temps,je découvrais les blogs.J'ai été immédiatement fasciné par le concept du "je raconte ma vie inutile" et encore plus par celui du "je lis la vie inutile des autres".J'avais donc créé mon blog,éphémère mort-né,faute de sujet me tenant à coeur.
A présent que j'ai publié celui-ci,que je l'aime bien et que le sujet a l'air de passionner les foules (De source non-officielle,il paraîtrait que certains bloggers influents passent dans le coin),je vais me permettre quelques digressions comme celles-ci afin de,moi aussi,partager ma vie sans intérêt.

Samedi dernier,y'avait Anthrax pas loin de chez moi,et pas cher en plus.
D'un commun accord avec moi même (et sous les suppliques de mon foie),je décidai de faire l'impasse,parceque,hein,il faut bien se reposer de temps en temps.
Bilan de l'histoire:

Vendredi.On décide de se faire une bouffe,Panzer,Nico,Cyrille et moi.Bien Bien.Résultat des courses:Une bouteille de Ricard descendue à deux(Nico et Cyrille sont des petits pds petits joueurs qui ne supportent pas l'anisette),un pack de bière,une bouteille de pinard.
Bon,c'est pas grave,je me reposerai demain.
Sauf que.
Ben oué,sauf que.
Samedi,réunion familiale.Deux demi-soeurs,un demi frère,une belle soeur...Et belote,grosse biture.Je ne compte plus les bouteilles de pinard,et par chance j'ai retrouvé une bouteille d'eau de vie de prune.C'est pas grave,je me reposerai demain.
Sauf que.
Ben oué,sauf que.
P_quette_2006___2
Ce con de demi frère nous invite le dimanche midi.Et rebelote,belle muflée.Petits cocktails à base de rhum,Ricard,pinard,calva...
C'est pas grave,je me reposerai demain.
Sauf que.

Ben oué,sauf que.
Avec les cons qui me servent d'amis,on a une tradition:"A paquette,le Mas est en fête"(merci Nico pour nous avoir collé ce slogan ô combien littéraire).

Donc tout à l'heure,ce sera la dix-de-der.

C'est pas grave,je me reposerai demain...

10 avril 2009

Garorock - Dimanche.

chat_biere

Alors que le chant du pochtron s'est transformé en plainte du murgé,une question me taraude:Merde,on est quel jour???

Ziiiiiiiiiiipppppppp,Ziiiiiiipppppp,la tête dans l'cul et les idées floues,j'émerge au soleil.
Tout autour,des courageux s'affairent à remballer leur barda.Ben oué,y'en a qui on la chance de bosser le lendemain(moi,perso,je dirais plutôt la malchance de ne pas avoir pu poser un jour ou la faiblesse de ne pas s'être mis en maladie,mais ça n'engage que moi).
J'aime pas.Ça me fait chier de voir ce spectacle,même si il reste un soir,ça sent la fin du week-end.

Ce que j'ai ingurgité la veille me fait tanguer.Besoin d'un café.Direction le troquet...
Le café fut formidable,jamais je n'avais apprécié un tel arabica,la couleur de la crème soulevait en moi des élans poétiques et la sensualité de l'arôme titillait mes neurones.
(Ça,ça s'appelle "tirer à la ligne",dans l'jargon)
Pour une parfaite mise en condition,il ne manquait plus qu'une bonne douche.
Qu'à cela ne tienne,les organisateurs ont pensé à tout:Des douches,au prix d'1€,sont à disposition.
Aaaaah,l'idée de la douce sensation de l'eau coulant sur mon corps d'athlète me fait chavirer.

Je prends mes affaires,allez hop,soyons fous,j'ai bien payé quelques bières à 3€,je peux sacrifier une piécette pour une bonne douche.

"Bonne".Hahaha,je me gausse!Premièrement,il faut faire la queue pour les tickets.Bon,ça ce fut plutôt agréable,du fait que la gente féminine était sur-représentée(oui,le mâle hippie sait très bien se passer de douche plus de deux jours).Puis il fallut attendre qu'une douche se libère.

Et là...Comment vous décrire ça?

Imaginez un chiotte de camping qui n'aurait vu aucune brosse à récurer depuis Woodstock.Remplacez la cuvette par un bac de douche,mais gardez le contenu,bouillon de culture compris(y'a des univers entiers qui se sont formés là dedans).

Ajoutez à cela l'exiguïté des cabines qui vous oblige à vous déboiter trois rotules pour enlever son pantalon et l'eau chaude pas chaude, et vous comprendrez tout de suite la définition de "euphémisme" lorsque je parle de "bonne" douche.

Quoiqu'il en soit,je suis un aventurier.Les pieds dans le bouillon et la tête sous l'eau directement venue du Groënland,je lutte contre le froid qui me glace les os et les hordes de créatures primitives qui attaquent mes orteils.

On a beau dire,allier Koh-Lanta et douche du matin,ça vous réveille.(Et ça fait même du bien,il faut l'avouer)

(Truc rigolo:En cherchant des "douches de festival crades" sur google image,je tombe sur l'album de David Vendetta.De là à en tirer des conclusions désobligeantes...)

A la tente,Panzer et Nico pioncent encore(et c'est toujours moi qui ai droit aux réflexions,je dis ça,je dis rien),les voisines se réveillent doucement.

Les dimanches de festival ne sont jamais bien énervés.Tout le monde est bien HS des jours précédents,et il faut bien dire que le soleil qui cogne allié aux cheveux qui poussent vers l'intérieur n'incitent pas à s'exciter comme un pou*)

La journée se passe coolos,on fait nos larves sur l'herbe,sans même la fumer.

Début d'aprèm',Panzer et Nico vont se doucher.Nico:

-J'en ai pour 1/4 d'heure!

Oué,oué,bien sûr...Déjà qu'en temps normal il lui faut facilement 1h30 pour se décrotter et il n'a pas encore vu les douches.

Je me retrouve donc seul avec les nanas d'à coté.Et là,putain,j'ai revécu mes années lycée:

La star,c'est moi.(Un jour,si vous êtes sages,je vous raconterai ces folles années où j'étais méga-populaire et adulé de tous)

Ça fait du bien,je pensais cette sensation révolue.Il faudrait que ça m'arrive tous les week-ends,c'est idéal pour mon ego.

Malheureusement,toutes les bonnes choses ont une fin:Après Jacob et L'australien,c'est au tour des filles de plier bagage.Pffff....Quand je vous dit que j'aime pas ces moments là.

Bah,on échange nos numéros,nos fesses-boucs et asta la vista.

Le reste de la journée se passe tranquillou,un petite mélancolie m'envahit,mais ce n'est pas fini,il reste encore une soirée.

Ces cons programment les artistes qu'on veut voir vachement tôt(genre Thomas Dutronc à 19h...)

T'façon,c'est pas grave,vu notre état,on va pas faire de folies.

Direction,donc,le grand chapiteau.Thomas Dutronc a déjà commencé son show,une petite gamine s'éclate en dansant comme une petite souris devant une meule d'emmental une folle.

J'aime le jazz manouche,mais étant fan de Sanseverino,je trouve qu'il manque quelquechose(l'humour et l'absurde,sûrement).Néanmoins,le show était vraiment pas mal,ces rythmes sont idéaux pour débuter une soirée.

Trois jours passés à nous nourrir de jambon et de knackis fièrement obtenus suite à des batailles acharnées contre les fourmis et autres prédateurs de bouffe de camping nous poussent à aller nous nourrir de plats un peu plus conventionnels(sandwichs à la tartiflette ou au chili -Si,si,je vous jure-,nouilles chinoises -et j'en profite pour me la péter en les mangeant avec les baguettes,comme un vrai niakoué chinois- et autre gâteaux marocains supers lourds qu'une fois  que t'en a mangé un,tu regrette d'en avoir acheté trois...)

Ah,Toots & the maytals entrent en scène.J'ai un faible pour le reggae,et la légende veut que ce soit Toots qui ait inventé le mot "reggae".Je me devais donc d'être là.

Je retrouve la gamine qui s'excitait sur Thomas Dutronc,toujours montée sur ressors.Ouf,tout n'est pas perdu pour les générations futures.toot

Ben laissez moi vous dire que Toots & the Maytals,malgré leur grand âge,ils déchirent.Un vrai show à l'américaine,leurs grands standards sont repris en coeur(oui,oui,sans "H",vous vous doutez bien de ce qu'on a pu en faire) par le public.

Seul bémol:Les deux petites poufs devant moi,habillées en "teuffeuses propres" uniquement parceque c'est comme ça qu'on est cool et rebelle aujourd'hui.(Elles veulent dégager la rebellitude,mais uniquement dans des fringues de marque et avec le minou tout propre)

Keziah Jones,quant à lui,a été bon.tête d'affiche du dimanche soir,il a remplis son rôle tel qu'on le lui demandait:Un show agréable et entrainant.J'irai pas acheter ou télécharger ses albums,mais en concert,c'était pas mal du tout.

Mais moi,j'attendais Kaly Live Dub,que j'avais vu l'année dernière au Chapiteuf.Je me souvenais de la grosse claque que j'avais pris,de la planète sur laquelle ils m'avaient envoyé.

Malheureusement,je n'ai pas pu profiter à fond,les deux autres soirs et les gâteaux marocains ont eu raison des mes gambettes.

Le retour au camping s'est fait assez tôt,les portes du festival fermaient à 1h ce soir là.

J'ai dormi comme un bébé.Heureusement,car Panzer et Nico n'étaient pas vraiment frais.J'ai donc pris le volant pour parcourir en 5h30 les 350Km qui nous séparaient de notre chez-nous(et de nos chiottes,surtout).

Arrivé,je me suis dit que ce serait dommage que j'oublie ce qui s'est passé durant ce week-end très,très,très,très cool.J'ai donc créé ce blog.

Prochaine étape: Le Chapiteuf à Castelnaudary.Mais ne vous inquiétez pas,j'ai plein de choses à vous raconter entre-temps.

Il ne me reste qu'une chose à dire:

Garorock,à l'année prochaine!!

*Oui,je sais,on dit "excité comme une puce",mais j'avais envie de dire "pou".


Publicité
Publicité
8 avril 2009

Garorock 2009 - Samedi.

Bouteilles

Hummmm,qu'il est doux d'entendre le pochtron brailler à l'aube...Son cri rauque et puissant retenti dans votre cerveau embrumé...
Une paupière se lève,puis l'autre.Merde!Il est au moins 15h du mat'!
Ah non,9h30...
Ziiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiippppppppppp,ziiiiiiiiiiiiiippppppppp(ça,c'est les fermetures-éclair de la tente,je passe la tête dehors.
Posé,devant ma tente,tel un cadeau de Noël en retard,je vous le donne en mille: Un gonfleur automatique de matelas.Je repense avec amertume à mes deux heures de pompage de la veille.
J'émerge...Mon acolyte dors(et après c'est moi qui ai droit aux réflexions),je décide d'aller faire un petit tour en ville.

Ville tout à fait charmante au demeurant.Un brin chicos,le centre ville respire le calme et la tranquillité.Pas longtemps.
Au détour d'une ruelle,coincé entre un resto gastronomique et une boutique de lingerie fine,se trouve une boutique gothique.(?)
Devant cette antre du démon,un groupe de métal/électro/toutcequinoustombesouslamain officie.Ma foi pas trop mauvais,ils s'en sortent.Il ne faut pas oublier qu'il est 10h du mat' et que c'est pas vraiment à ce moment là que j'écoute ce genre d'énervés(à fortiori lorsque j'ai les cheveux qui poussent vers l'intérieur.)
Sur la place suivante,le bar a monté une bodéga.Les grands standards y passent et sont bientôt remplacés par une fanfare.
Je bois mon café,fais quelques courses et retourne à la tente.

Panzer est réveillé("debout" serait un bien grand mot).
Bien,bien.On casse la graine,j'ouvre une bouteille de blanc.Allez hop,c'est parti.
Picole et glandouille au soleil.Le top quoi.Panzer se recouche,me laisse à mes pensées.

D'un coup d'un seul,et sans crier gare,comme ça,pouf,pas moins de 4 nanas se posent à nos cotés.Vicelard,je mattais en coin.Pas le moment de bouger,pis Nico va arriver,lui il sait faire.Je continue de siroter mon p'tit blanc en plein soleil.

15h30:Le père Nico débarque(il est arrivé en train,une sombre histoire de boulot l'empêchant de venir vendredi,mais j'ai pas tout compris).Panzer en profite pour se réveiller une deuxième fois.
Les capsules pètent,la bière rejoint le p'tit blanc.
Nico,mû par son instinct et sa quéquette,lie connaissance avec les voisines.Jacob et l'Australien en profitent pour venir faire plus ample connaissance.
La veille,on était 2,maintenant on est 9.AAAhhh,la magie des festivals!

Une bouteille de vodka se pointe,suivie aussi sec d'une bouteille de rhum.Ça tombe bien,la bière et le p'tit blanc se sentaient un peu seuls.
L'apéro va bon train,Jacob(Bon,Cédric,en fait)et un sacré con:Il est tout pareil que moi.Dès le départ,je le supporte comme je peux,mais je dois me rendre à l'évidence:Je suis un gars super cool en fait.
La compagnie des filles fait du bien,ça change des assemblées de couillus.
Noéline,Pauline,Anaïs et Magali ne semblent pas avoir peur de nous,c'est un bon point.
Au contraire,nous nous marrons comme des baleines(en même temps,le rhum,la vodka,la bière et le p'tit blanc,ça aide).

Le moment d'aller aux concerts est venu.Forcément,nous aimerions voir Dub Incorporation,que ces cons ont programmé à 19h.
Direction les navettes.Devant le bus:La cohue.Nous essayons de rester groupés,mais au moment où je vais monter dans le bus,les portes se ferment,et il se casse.Connard.
Bon,ça va,il y en a toutes les deux minutes.Mais je pense à mes compagnons qui doivent bien se foutre de moi....

Sur place,alors que nous pensions être en retard,bonne surprise:Dub Inc passe à 21h.Les cons.Dépenser autant de sous dans des flyers troooop claaaassses et y imprimer des fausses infos.Y'a des claques qui se perdent.

Bien entamés,nous voguons à droite,à gauche.La bière à 3€ me fait toujours mal au cul(sans compter que pour chier dans les toilettes du camping,faut être champion d'apnée.Pour ma part,je suis passé en mode "constipé"),mais comment s'en passer??
Dub Incorporation va arriver,nous nous rapprochons du grand hall.
Le concert fut monstrueux.Une bonne dizaine de millier de personnes grandchap
sautant,dansant,gerbant,chantant ensemble.J'avais préféré la fois où je les avais vus à Perpignan,mais uniquement car c'était plus intimiste.Là,c'est la fête,leur show est rôdé,le spectacle et la musique nous envoient au ciel.Cool,quoi.

Re-bières à 3€.A ce prix là,on paye rarement une tournée.

Gojira monte sur scène.C'est pas vraiment ma tasse de thé,mais j'avoue que ce type de métal fonctionne bien en concert.Le but est atteint:Pogo,pogo,pogo,pelotage de nichons.

S'en suivent d'autres concerts dont je ne me souviens absolument pas,mais je m'y suis vraiment amusé(je vous l'ai dit,je suis bon public quand je suis plein).Si vous voulez la prog,on la trouve sur le net,je suis pas votre père non plus.

Tout le monde se casse petit à petit,je me retrouve seul à boire et à brailler(oui,le cri rauque du pochtron se fait entendre aussi le soir-surtout le soir-)

La voix éraillée,les jambes en compotes,je profite de ce que les portes se ferment pour rentrer au camping.Il doit être aux alentours de 4h30,ou plus(pas moins).

Petit en-cas,j'entends Nico dans sa tente discutant avec une nana(celle dont le prénom commence par "An" et finit par "is".Tiens,ça me fait penser:Vous connaissez la différence entre un 51 et un 69?).Normal quoi.

Hop,direction les sound-systems.Ne me demandez quel genre ils passaient,je suis incapable de différencier l'acid-core-pulco-citron de la hardtech-check-mon-flex.C'est juste histoire de finir la nuit tranquille,avec des gens dans le même état que moi(enfin presque,sachant que mis à part l'alcool,je ne consomme aucun produit synthétique)after

N'empêche,y'avait 5 sons différents,tous surpeuplés.L'année prochaine,je vais voir avec Vince pour poser un son reggae et vendre du rhum et des crêpes,on va se faire des couilles en or(et rentabiliser les 200€ que coûte le week-end).

Déambulant dans le camping pour retrouver ma tente(à l'autre bout,forcément),je constate une drôle de coutume:

Pour dire bonne nuit,l'un lance un "Il va faire tout noir!" et une centaines beuglent en coeur:

"Ta Gueule!!!!!!!"



D'accord.

7 avril 2009

Garorock 2009 - Vendredi.

-Hé,j'ai regardé sur le net,et y'a 26,60€ de péage par l'autoroute.Il vaudrait mieux prendre la nationale...
-Ok.


Nous voilà donc partis sur la route des Emmaüs et des convois exceptionnels.
Dans notre trou perdu,on n'a pas vraiment l'occasion de voir tout ça,ce fut un émerveillement permanent.Les "pommiers" d'Agen nous éblouirent,sans parler de ces lignes droites où quand tu les commence,tu te demandes si il y a une fin.
tortuegeniale_copie
5h30 de route tout de même.
Sur place,ce ne fut pas très compliqué:Il nous a suffit de suivre la direction que prenaient les tortues multicolores.Non,ce n'est pas la période de reproduction des reptiles tétrapodes,mais ces nouvelles tentes qui se déplient toutes seules ont fait fureur,
et lorsque tu la portes en sac à dos,t'as la même dégaine que Tortue Géniale.

Premier choc visuel:Le camping.1 km de long sur 1km de large.Rempli.Si le magasin distribuant les tentes sus-citées a pris une photo d'avion,cela lui assure une pub gratos phénoménale.4 tentes sur 5 en étaient sorti.
N'empêche c'est magique ces bidules,ça fais encore penser aux capsules de DragonBall: Tu ouvres,tu jettes,et pouf!Idéal pour les soirs de cuite.

La tente est montée,nos affaires sont rangées...On décapsule une bière,on fait péter le vin blanc.A partir de ce moment,et pour trois jours,l'alcool ne nous quittera plus.

Petit tour du camping:Deuxième choc,olfactif cette fois:Les gogues.Incroyables ce que ça peut puer ces machins là.Je plains vivement ceux qui ont planté leur tente à coté.Un brin de nostalgie me revient en pensant que c'est par cette porte que j'ai commencé à travailler dans le spectacle.Mais c'était surtout des chiottes pour Céline Dion,qui,il faut bien l'avouer,est tout de même bien plus délicate  et respectueuse de l'hygiène que 15000 hippies sous acide.

Arrivée au coin des camions.Plusieurs sons se montent,ça promet une belle after.Des stands comme on n'en voit que sur les parking de festival font leur business:Space-Cake,véritable Moloko...Et ce,sous le nez des patrouilles de flics déployées pour l'occasion.N'empêche,les bleus,ils en menaient pas large au milieu de tous ces zazous.

Il faut dire que Marmande,charmante bourgade un brin chicos, voit sa population quintupler l'espace de 4 jours...Aubaine pour les commerçants,malheur innommable pour les autorités.

Bref,retour à la tente,j'entreprends de gonfler mon super matelas deux places.(oué,je veux bien être roots,mais j'aime mon petit confort.)Bien mal m'en pris:Deux heures de pompage.Cela nous aura au moins permis de lier connaissance avec "Jacob" et "L'Australien",voisins de tente un brin moqueurs mais bien sympathiques.

Après un apéro au Martini arrosé de gaz hilarant,nous avons décidé de rentabiliser les places que nous avions acheté.Et nous voilà donc partis à la navette,histoire de pas trop se fatiguer.

En montant dans le bus,troisième choc:Le conducteur n'est autre qu'Eddy Murphy.En blagues et en couleurs.Ambiance "colonie de vacances",ça fait du bien de retomber en enfance tout en descendant quelques binouzes.

Le Festival en lui même:

Site immense,tout en longueur.Au moins 800 mètres d'un bout à l'autre.sachant que je vogue toujours à droite à gauche,je n'ose pas calculer le nombre de kilomètres que j'ai pu arpenter dans le week-end.

Quatrième choc:La bière est à 3€.Les connards.

Premier concert:Cocoon.Encensé par l'un de mes potes,je me devais d'aller les voir en pensant à lui qui n'arriverait que le lendemain.Ben c'est de la pop,mais molle.Mon pote a des goûts d'chiottes(avis subjectif).

En allant boire quelques bières,on rencontre un groupe de nanas,Camille,Marionau,le colonel(faites pas gaffe à l'article masculin,c'était la plus jolie) et d'autres dont je ne me souviens absolument pas du nom.On décide de passer la soirée ensemble.

Direction le Hall Digitick pour voir PuppetMastaz.Là,grosse claque:Je ne les connaissais que de nom,leur concert fut énorme.Autant le jeu de scène que leur musique.Je n'irai pas écouter ça chez moi,mais en concert,ça vaut le coup tellement t'es pris dedans.

Vinrent successivement Babyshamble(que les filles adoraient,mais qui ne m'a laissé aucun souvenir impérissable),Miss Kittin,qui m'a un peu réconcilié avec l'électro et Elisa Do Brazil qui fut splendide.(en même temps,je suis super bon public quand je suis bourré)

Le site se ferme,retour au camping...Petit(hummm....)détour par les sons qui se sont montés,mais la route et la bière ont eu raison de moi.

Content de retrouver mon matelas et ma couette(et mon oreiller.Oui,J'AIME petit confort),je m'endors gentiment en pensant au programme du lendemain....

Publicité
Publicité
Publicité